Baraka: échange entre DEBOUT FILLES et les autorités politico-administratives sur l’avortements médicalisés
Écrit par FiziMediaCongo sur septembre 5, 2020
L’organisation DEBOUT FILLES sous financement de AMPLYFYCHANGE, a organisé trois journées de scéance de formations sur l’avortement sécurisé. Dans son projet, « élevons nos voix et agissons pour le droit à l’avortement sécurisé dans les communautés d’accueil en territoire de FIZI. »
La séquence de formations s’est enchaînée en cascade durant trois jours et a rassemblé deux journées pour les filles de LUSENDA, KALUNDJA, BARAKA, KATANGA et MULONGWE. Elles étaient encadrées sur la santé physique de la femme, les infections sexuellement transmissibles et les avantages des avortements à moindre risque.
La troisième journée a chuté par le colloque des plaidoyers aux 25 membres des organisations travaillant avec les populations en situation de risques élevés d’avortement non sécurisé.
Au courant de cet échange, plusieurs points ont été soulignés, faisant défis aux morts maternelles causées par les avortements clandestins.
La RDC compte 846 cas de décès matériels sur 100 mille naissances l’an(selon la statistique 2014) et tant à nos jours vers une croissance de ce nombre suite aux avortements non sécurisé issus de la peur des femmes, personnels soignants, et même la communauté qui n’est pas informée de l’avortement sécurisé étant leur Droit.
Depuis 2018, la RDC a adhéré au protocole de MAPUTO qui donnant l’accès et garanti à la femme de faire les avortements médicalisés _(à son article 14, alinéa 2 point C).
Ce qui lui rend l’objet du Droit sur ces clauses : en cas de violence sexuelle, agression sexuelle, grossesses indésirables et les grossesses mettant en danger la santé physique et/ou mentale de la femme.
Au clore de cet atelier, une synergie de filles du DEBOUT FILLES issue des communautés d’accueil et des camps de réfugiés burundais de MULONGWE, MONGEMONGE et LUSENDA a dressé une lettre de plaidoyer, demandant aux autorités politico-administratives, acteurs de la société civile et aux ONGDH de vulgariser le protocole de MAPUTO sur l’avortement sécurisé.
Pour les épargner de la croissance galopante de décès matériels et leur servira à mener une vie meilleure et d’espoir d’un leadership féminin.
– Par Don Henrique MAURIDI ECA à Baraka.