Conflits armés à Fizi: la société civile plaide pour un couloir de passage de l’aide humanitaire à Minembwe et environs
Écrit par FiziMedia sur janvier 1, 2025
Les affrontements entre les FARDC contre la coalition des groupes armés Twirwaneo-Red Tabara, sous le lead du colonel déserteur des FARDC ,Rukondo Michel Makanika, signalés depuis novembre 2024, et qui se sont intensifiés à partir du 23 décembre, ont occasionné un déplacement massif des populations dans les hauts et moyens plateaux de Fizi,et qui, par conséquent ,traversent des conditions difficiles de vie.
Pour la coordination de la société civile forces vives de Fizi (sud-kivu), ces déplacés nécessitent une assistance urgente devant les soulager dans ce moment difficile. C’est pourquoi,elle sollicite aux parties en conflit , de permettre un passage libre aux organisations humanitaires ,en vue d’aider ces femmes et enfants qui sont plus victimes.
Me Jacques Alimasi, président de la société civile forces vives du territoire de Fizi, indique que ,ces déplacé sont des villages Kivumi,Unundu,Madegu,Kakengu,Muliza,Kakangala,Kalingi et Kitavu, du groupement Bashi Mnyaka sud,secteur de Lolenge, territoire de Fizi.
«Nous avons lancé un appel vibrant à toute la communauté nationale comme Internationale, de venir en aide aux déplacés internes se trouvant dans le territoire de Fizi , précisément dans le groupement Bashi Mnyaka sud à Minembwe, parce qu’il vous souviendra que, depuis le 23 décembre,on a signalé les affrontements dans le dit groupement. Nous sollicitons les parties prenantes de pouvoir faciliter un couloir humanitaire, aux organisations non gouvernementales qui veulent nécessairement, assister cette population,étant donné que, cette obligation d’assister la population,est une obligation régalienne de l’Etat Congolais. En faisant celà,nous pensons que le gouvernement et les partenaires, peuvent faire un acte qui sera louable par cette population qui est victime de tous ces actes», a-t-il interpellé.
Dans son propos, Me Jacques Alimasi, parle de plus de 80.000 personnes déplacées dont la majorité sont des femmes et des enfants.
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