une paix durable et cohabitation pacifique en RDC, est une question de compréhension des nuances des identités ethniques et des revendications(Amisi Ahmirado
Écrit par FiziMedia sur janvier 3, 2025
«pour avancer vers une réconciliation et une cohabitation pacifique, il est crucial de comprendre les nuances de identités ethniques et des revendications au sein de la République démocratique du Congo»,introduit ainsi, son exposé, Amisi Anwema Ahmirado, ambassadeur de la paix.
Dans sa reflexion, sortie le 1er janvier 2025, Ahmirado s’inquiète de voir tout le monde s’active pour les fêtes ,alors, qu’il existe des sérieux problèmes qu’on devait raisonner et au tour desquels, on doit des solutions immédiates. Celui de la discrimination né par la question de l’identité ethnique ,et qui coûte de nombreuses vies.
«La République démocratique du Congo,est un pays riche en diversité ethnique et culturelle ,mais également marqué par des tensions et des conflits qui exaspèrent certaines populations»,évoque Ahmirado.
Une interrogation qui lui vient dans son exposé est de savoir,comment est l’état d’esprit des Tutsi congolais , notamment les Banyamulenge des hauts et moyens plateaux de Fizi et Uvira ,en les confrontant aux autres groupes ,en terme des groupes armés?
«Les tensions ethniques en RDC sont profondément enracinées dans l’histoire du pays. Les Tutsi congolais, particulièrement les Banyamulenge,sont souvent perçus comme étrangers ,voire des apatrides ,en raison d’être apparentés aux Rwandais départ leur morphologie et origine. Cette perception est aggravée par l’inégalité dans le traitement des revendications de différents groupes ethniques par les autorités congolaises à tous les niveaux»,déplore Ahmirado.
Amisi Anwema Ahmirado,pense que, la marginalisation des Tutsi congolais s’accompagne d’une crise identitaire. Étant considérés comme des gens à double nationalité,ils se retrouvent dans une situation de vulnérabilité, où, leurs droits sont souvent ignorés. Et cette situation, est expliquée par le fait que, lors qu’ils sont en conflit ,ils sont souvent stigmatisés et traités comme des ennemis de l’Etat contrairement aux groupes ethniques.
Une perception d’hostilité ?
Dans son exposé, Ahmirado analyse que, la marginalisation et des Tutsi congolais et leur perception d’hostilité ,les pousse à développer un esprit de défense en développant des stratégies comme la création des groupes armés ou des actions communautaires .Et par conséquent, cette réponse est perçue comme une menacé par d’autres peuples et par l’Etat ,qui conduit à un cycle de violence et de méfiance à répétition.
«Contrairement aux Tutsi, les groupes armés des autres communautés sont souvent perçus comme des résistances d’autodéfense locale. Leur lutte est souvent légitimée par des revendications identitaires ou territoriales ,ce qui leur confère un certain soutien au sein de lit communauté. Par contre, ceux des Tutsi congolais sont souvent traités comme des intrus ,ce qui leur prive de la légitimité dans leurs revendications, même légitimes qu’elles soient», analyse -t-il.
*_Des moyens de protection parfois violents_*
La stigmatisation des Tutsi congolais a des conséquences profondes. Et les qualifiant d’étrangers ,on facilite la violence à leur encontre,souvent sans poursuites judiciaires. Cela crée un climat d’impunité qui renforce leur état d’esprit défensif et les conduit à chercher de moyens de protection parfois violents, montre Ahmirado.
Cependant , pour clore son exposé qui va dans une contribution intellectuelle, Amisi Anwema Ahmirado, pense que ,la reconnaissance des droits de Tutsi congolais et de leur identité, est essentielle pour bâtir une paix durable et un Congo uni pour les générations futures.
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