RDC-Education: la synergie des syndicats des enseignants confirme la rentrée scolaire à plusieurs conditions au Gouvernement avant décembre
Écrit par FiziMedia sur août 24, 2025
La synergie des syndicats des enseignants de la République Démocratique du Congo (SYNECAT-CCT-FA-COFEVID-SYPEPCO-SYADEC) , a, lors de son Assemblée Générale des Enseignants tenue samedi 23 août 2025 à Kinshasa, confirmé une rentrée scolaire effective à plusieurs conditions à répondre par le gouvernement dans un délai de trois mois plus tard ,avant la prise des autres mesures.
Dans une déclaration syndicale à l’issue de cette Assemblée, et qui fait la toile de réseaux sociaux, les participants ont soulevé les constats comme, la retraite irrégulière imposée aux enseignants ; le dysfonctionnement des cadres organiques surtout au niveau de la DINACOPE; la non délivrance des bulletins définitifs aux élèves au cours de l’année 2024/2025; la tentative de maintenir les filles enceintes à l’école primaire et secondaire qui se présente comme un complot au système éducatif ;des menaces en vers la gratuite de l’enseignement dans des écoles conventionnées à la suite d’un manque de suivi; refus par le gouvernement de payer un salaire digne aux enseignants.
Ainsi les enseignants réunis, ont jugé de négligence ce genre de chose et ont pu donner un ultimatum de «Trois mois» au gouvernement congolais pour régler toutes les réclamations déjà formulées par les professionnels de craie.
*Des questions urgentes à résoudre par le gouvernement congolais dans le premier trimestre de la rentrée.*
Après les trois premiers mois de la rentrée ,le gouvernement congolais doit exécuter ce qui suit :
•La matérialisation de la politique salariale devant accorder un barème salarial non discriminatoire de 500 dollars à chaque enseignant avec respect de la tension salariale ;
•La consolidation des mesures d’encadrement pour la poursuite de la politique de gratuite de l’enseignement ;
•L’effectivité du processus d’intégration des enseignants dans la fonction publique pour plus de sécurité de leur carrière ;
•Le retrait de la circulaire portant accès et maintien des filles enceintes à l’école primaire et secondaire pour ne pas surcharger les enseignants ;
•La régularisation du processus de retraite des enseignants en disponibilisant les indemnités de fin de carrière ;
•L’uniformisation de la prime des enseignants au primaire pour éviter la discrimination ;
•L’application de l’arrêté portant restructuration des cadres organiques de différents Bureaux Gestionnaires.
_«Dans l’attente, les enseignants réunis en assemblée décident en toute responsabilité de reprendre le travail jusqu’au 04 décembre 2025 sur toute l’étendue de la République et lance le présent ultimatum de trois mois au gouvernement pour régler les litiges des enseignants. Passé ce délai, les enseignants cesseront le travail et boycotteront toutes les évaluations et tiendront le gouvernement seul responsable de toutes les perturbations scolaires qui en découleraient_ », insistent sur cette déclaration.
Dans sa chute, la synergie des syndicats des enseignants a demandé aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école le premier septembre, et aux enseignants, de ne pas tomber dans le piège des syndicalistes affairistes et ne pas permettre aux gestionnaires véreux à revenir au système de prise en charge des enseignants par les parents.
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